J’ai envie de crier : “Mais regardez donc ! Regardez le mystère ! Il vous crève les yeux !”
Et personne ne voit. Personne que moi.
Les gens voient des couleurs, des ombres, des lumières, des formes. Ils voient (que sais-je ?) peut-être la toile et les clous du châssis. Et moi, je ne comprends pas qu’ils ne puissent deviner toute la détresse qui est là, sous les yeux, comme elle était à la guerre : la clameur, la mort, l’amour, la trahison, le mensonge et la peur. Et beaucoup plus encore que je ne puis dire, mais que je sais faire.
Je dis bien : je sais faire.
Date | Lieu et description |
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6 juin 2024 |
Du débarquement de Normandie à l’expressionnisme abstrait |
Pour exposer les peintures de Guy de Montlaur : contactez-nous.
(Un jour de juin, tôt le matin)
Le tableau évoque le débarquement du sergent de Montlaur le matin du 6 juin 1944. Sa construction est très soignée, quasi géométrique . Le peintre utilise les diagonales pour figurer les chevaux de frises métalliques qui défendaient la plage. La peinture est dynamique : on imagine le soldat remontant la plage en courant, les balles ennemies frappant le sable autour de lui. On voit un tourbillon blanc symbolisant le mouvement, peut-être la chute d’un corps ou le souffle d’une explosion. Comme dans le tableau “Souvenir normand”, peint à quelques jours d’intervalles, les couleurs, vives, symbolisent le sang -rouge, le feu -jaune, le métal -noir.
Publié le 25/07/2023 par Michael — Guerre
Dans la matinée du 7 juin, les hommes s’enterrent davantage et aménagent les trous individuels qu’ils agrandissent. Ils creusent des couloirs reliant les trous, fabriquent des toits qui sont recouverts de touffes d’herbes arrachées dans les environs.
A 16 h 00 le même jour, 4 chars allemands, dont un Mark VI, arrivent de Bréville. Ils sont arrêtés par quelques Sherman au moment où ils vont rentrer dans Amfreville, l’un d’eux brûle, et les 3 autres (dont le Mark VI) font inverseur.